Finales du championnat par équipes (Vittel, 2 juin 2018)

Samedi 2 juin. Avant la 1e rencontre. Lucas, Jérôme, Bode, Loïc.

Le ping, c’est un peu comme le rugby, il y a le championnat et il y a les play-offs. Cela réserve toujours des surprises. Des bonnes et des moins bonnes. L’équipe 1 de l’ORTT a dominé la deuxième phase du championnat de Nationale 3 et a pleinement justifié sa remontée éclair en Nationale 2. Mais pas de montée sans participation aux play-offs. Nous y étions donc. Avec une équipe incomplète en raison de la défection d’un de nos joueurs, l’esprit ailleurs. Tête de série n°1, nous pouvions jouer le titre ou, à tout le moins, le podium. Nous nous sommes inclinés en 1/4 de finale. Des regrets? AUCUN. Voici pourquoi. Quelle équipe alignions-nous? Bode KAYODE (n°169, 2633 points), Lucas CREANGE (n° 495, 2232), Loïc GAROT (2022), trois des quatre acteurs de la deuxième phase. Remplaçant titulaire: Jérôme GOSSELIN (1815 points). Dur de rivaliser avec des équipes homogènes et complètes qui évolueront toutes en N2 la saison prochaine. Et pourtant…

Les Aiglons d’Orient et l’équipe de l’ORTT.

Samedi 2 juin, 9h. Le 1/8e de finale oppose l’ORTT à la sympathique équipe des Aiglons d’Orient, venue du bout du monde (de la Réunion) et composée de Loic COLLET (295, 2282 points), Arnaud COMBESQUE (731, 2118), Fabrice BALAZI (1998) et Oumar AHMED (1560). Ambiance. Nous nous en sortons grâce à la perf d’entrée de Lucas CREANGE sur COLLET et malgré la défaite de Bode KAYODE sur COMBESQUE, gaucher au service illisible. (Ici, il me faut dire que Bode avait appris vendredi matin le décès de son meilleur ami dans une explosion de gaz en Italie. Pas facile d’entrer sereinement dans la compétition dans de telles conditions). Résultats: Lucas gagne ses trois matchs, Bode deux, Loïc deux + le double avec Lucas. Jérôme qui découvre ce type de rencontre est un peu à côté de ses pompes. On gagne 8/5. Pour faire plaisir à Oumar AHMED et à ses coéquipiers (ils ont quand même fait onze heures d’avion!), Jérôme joue hors-rencontre ce 15 qui vaut 18 et s’incline à la belle. Une défaite qui lui permettra de rentrer dans la compétition (attendez la suite!). (PH2_J20_N3M_la feuille de match)

Sur les tables voisines, Charenton 1 bat Saint-Pierraise 3 8/6.

L’équipe de Charenton.

Samedi 2 juin, 17h30. L’OR affronte donc Charenton dont l’équipe est composée de Yann BRAGADO (n° 547, 2204 points, jeune défenseur/attaquant qui a en fait 2306 points mensuels et vient d’accéder à la N1 aux indivs…), Julien SARFATI (n° 733, 2117), Daniel AMARAL (n° 762, 2111 (2133 pts mensuels), qui vient de s’offrir une médaille de bronze aux France Vétérans) et Laurent ORIBES (n° 627, 2167, 2201 points mensuels). Une équipe très homogène donc. La rencontre commence. Chaque équipe marque 1 point tour à tour. Nous sommes à 4/4 avant les doubles, 5/5 après (nouvelle victoire de Loïc et Lucas). On croit la victoire possible et, en cas d’égalité, on mène aux sets (deux matchs perdus à la belle par Loïc et Jérôme, celui-ci bien rentré dans la compétition perdant le n°627). Suspens…

Si vous avez vu le film de Woody Allen, Match Point, vous savez que la balle ou la chance peuvent basculer à tout moment d’un côté ou de l’autre du filet…

Lucas affronte BRAGADO tandis que Bode est opposé à AMARAL. Soucieux de creuser l’écart aux sets, Bode boucle le match vite fait 3/0. On mène 6/5. De son côté, Lucas bagarre comme un beau diable. S’il gagne, on a 7 points et un net avantage aux sets. Lucas perd 10/12 à la belle! 6 partout. Dans la foulée, Loïc perd ORIBES 1/3. 7/6 pour Charenton. Nos adversaires ont un demi sourire.

C’est là qu’on change de dimension: on quitte Woody Allen pour Alfred Hitchcock.

Jérôme affronte SARFATI (plus de 300 points les séparent au classement). Surprise: Jérôme gagne le premier set 11/5. On se prend à espérer. Bon, il perd les suivants 3/11 et 6/11. Hum… Survolté, galopant dans toute l’aire de jeu, enjambant les séparations, il remporte le quatrième set 11/8 (là, mon coeur doit battre à 120). C’est la belle (crispation dans le camp d’en face). Départ en trombe de Jérôme qui mène rapidement 3/0. SARFATI prend son temps mort. Rien n’y fait. 5/1, et même 9/4 pour Jérôme. Puis 9/6. Et puis la phrase qui fait mouche. SARFATI: « ça va quand même pas être le hold-up du siècle! » Jérôme, en pleine dynamique mais d’un seul coup rattrapé par l’enjeu, prend son temps mort qui… profite à son adversaire. Il perd 10/12!

Résultat final: Charenton 8, ORTT 6. La logique sportive a été respectée. (la feuille de match)

Ultime précision: Charenton TT 1 ne s’inclinera qu’en finale battu 6/8 par Caen TTC 2.

Des regrets? Vu le contexte, je l’ai dit: AUCUN. Une équipe de l’ORTT hyper motivée, hyper solidaire. Deux rencontres dont chacun, dans l’adversité, sort grandi (notamment le héros malheureux du jour: Jérôme). Grande promesse pour la saison 2018-2019 où il y aura des changements… de taille. Vous en saurez plus prochainement.

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